La solitude
Elle est amère, (a-mère) la solitude. C’est ironique quand elle me visite, je me sens seul.
Je vais écrire sans filtre, des mots-pansements. Pour celles et ceux qui comme moi, ressentent parfois, souvent, voire régulièrement, la solitude.
Tout d’abord je veux vous dire tout le soutien et l’affection que je vous porte, courageux-ses, valeureux-ses.
Chacun-e fait comme il-elle peut pour combler son vide intérieur. Chocolats, bonbons, vanille-cerise, alcool, travail et marteau-piqueur, il y a des addictions pour tous les penchants. Des plus doux aux plus toxiques. Le risque c’est de se brûler à petit feu, sans s’en apercevoir. De glisser sur une pente glissante où l’on a de moins en moins de prise pour remonter. Et qu’on y reste, seul-e.
Heureusement il existe d’autres stratégies plus saines pour se libérer de l’enfermement. L’antidote à la solitude, c’est le lien.
C’est oser sortir de sa coquille pour se mettre en lien avec l’autre. Une parole, un mot, un échange, c’est du lien qui se tisse, se crée, se co-construit. C’est de l’énergie qu’on s’offre et qui dynamise. Cela demande un effort, mais c’est toujours récompensé quand on s’adresse à la bonne personne. Parler à un-e ami-e, à une personne de confiance, à son psy, c’est ouvrir tout le champ des possibles.
Quand je suis en lien avec l’autre, je suis pleinement vivant.
Et vous, comment vous sentez-vous vivant-e ? Comment composez-vous avec votre solitude ?
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