La psychothérapie c’est pour les fous ?
Non, voir un psy ne fait pas de vous une personne folle.
Dans l’imaginaire collectif, « voir un psy » comporte l’idée que l’on a une fragilité psychologique, voire même une maladie mentale.
S’arrêter à cela limite considérablement ce que l’on connaît de la psychothérapie, peut faire peur ou nous procurer de la honte.
Car en France, voir un psy n’est pas encore normalisé.
Ce qui n’est le cas dans des pays comme l’Argentine, le Canada ou les pays nordiques où la psychothérapie est culturellement acceptée comme une voie de développement personnel.
En France, la politique gouvernementale a élu grande cause nationale pour l’année 2025, la santé mentale.
Cela traduit la priorité donnée pour encourager le bien-être psychique de chacun(e) dans un monde devenu complexe et rapidement changeant.
La psychothérapie se présente alors comme une formidable alliée. Voir un psy c’est trouver l’espace de travailler sur ses pensées, ses émotions, ses ressentis afin de mieux se connaître. C’est prendre le temps d’explorer qui l’on est. Se connaître (con-naître) signifie « naître avec », « être avec ». C’est apprendre à être en relation avec soi et avec les autres.
C’est savoir trouver de l’ancrage à l’intérieur pour tenir face aux vents violents qui peuvent venir nous secouer.
La vraie folie, peut-être, c’est de croire encore que « la thérapie c’est pour les fous ».